Un franchisé du réseau 1C s’est vu refuser une campagne publicitaire initiale en raison de l’incapacité de son site web à convertir efficacement les visiteurs en leads. Les experts en marketing numérique ont jugé prématuré de lancer des annonces payantes sans optimisation préalable, craignant de gaspiller le budget et de nuire à la réputation du client. Plutôt que de risquer des résultats médiocres, l’équipe a proposé une approche en deux étapes : d’abord, un audit technique et une optimisation SEO de base pour préparer le terrain, puis seulement le déploiement de campagnes publicitaires ciblées.
L’optimisation a commencé par une analyse approfondie du site, révélant des problèmes majeurs : temps de chargement lent, structure de navigation confuse, absence de mots-clés stratégiques et de pages de destination (landing pages) adaptées aux services proposés. Les corrections ont inclus l’amélioration de la vitesse grâce à la compression des images et à la mise en cache, la réécriture des balises meta et des descriptions pour correspondre aux requêtes des utilisateurs, ainsi que la création de contenus optimisés pour les recherches locales (notamment les termes comme "1C franchisé [ville]"). Parallèlement, un système de suivi des conversions a été mis en place via Google Analytics et les pixels des réseaux sociaux, permettant de mesurer précisément l’efficacité des actions futures.
Une fois le site rendu fonctionnel, une campagne publicitaire multicanal a été lancée, combinant Google Ads (recherche et display), des annonces ciblées sur les réseaux sociaux (notamment VK et Facebook pour le marché russophone) et des partenariats avec des plateformes spécialisées dans les logiciels de gestion. Les messages publicitaires mettaient en avant des offres limitées dans le temps (comme des audits gratuits ou des réductions sur les formations 1C) pour stimuler l’urgence, tandis que les landing pages étaient désormais conçues pour capter les coordonnées des prospects via des formulaires simplifiés. Le budget initial, modeste, a été réalloué en temps réel en fonction des performances, avec une priorité donnée aux canaux générant le meilleur retour sur investissement.
Les résultats ont dépassé les attentes : en moins de deux mois, le volume de demandes a été multiplié par cinq, submergeant littéralement le service commercial du franchisé. Les leads provenaient à la fois des recherches organiques (grâce au SEO) et des campagnes payantes, avec un coût par acquisition (CPA) divisé par trois par rapport aux tentatives précédentes. Cependant, cette affluence soudaine a révélé un nouveau défi : l’équipe commerciale, non préparée à un tel afflux, peinait à traiter les demandes dans les délais, risquant de perdre des clients potentiels. La solution a été de suspendre temporairement les campagnes pour ajuster les processus internes — formation des commerciaux, automatisation partielle des réponses et mise en place d’un système de priorisation des leads — avant de les relancer de manière plus contrôlée.
Cette expérience illustre l’importance d’une approche équilibrée entre optimisation technique et stratégie publicitaire. Sans le travail préalable sur le site, les annonces auraient probablement généré du trafic sans conversions, tandis qu’une campagne trop agressive sans préparation commerciale peut saturer les ressources. Le cas démontre aussi que même des franchisés établis comme 1C peuvent tirer profit d’une refonte digitale ciblée, à condition d’aligner les efforts marketing avec les capacités opérationnelles de l’entreprise. La clé du succès résidait ici dans la mesure progressive des actions et l’adaptabilité face aux retours terrain.