Un étudiant en quatrième année de licence en informatique exprime ses difficultés et ses interrogations sur la manière d’intégrer le domaine de la recherche, en particulier dans le champ de l’intelligence artificielle et du deep learning. Son objectif principal est de réaliser un projet de fin d’études qui puisse aboutir à une publication dans une conférence, une ambition qu’il juge à la fois motivante et décourageante. En effet, ses propositions sont souvent perçues comme trop ambitieuses par ses encadrants, nécessitant des ressources dépassant celles d’un étudiant de premier cycle, ou comme manquant d’originalité et de contribution significative. Cette situation le pousse à remettre en question ses idées et à recommencer sans cesse ses recherches, ce qui mine sa motivation. Il souligne que ce problème semble récurrent chez les étudiants souhaitant se lancer tôt dans la recherche, et il s’interroge sur la faisabilité réelle, pour un étudiant en licence, de produire un travail publiable.

L’étudiant mentionne avoir consulté des aînés de son université ayant réussi à publier, mais ces cas lui apparaissent comme exceptionnels, renforçant son doute sur ses propres chances. Il se demande si son impatience à vouloir publier dès la licence est excessive ou si cette étape est effectivement accessible avec les bonnes stratégies. Parallèlement, il aborde une seconde préoccupation liée à son avenir professionnel : en raison de contraintes financières, il devra trouver un emploi immédiatement après l’obtention de son diplôme. Cela soulève une question cruciale pour lui : est-il absolument nécessaire de poursuivre un master ou un doctorat pour devenir chercheur en intelligence artificielle et en deep learning ? Il craint que la voie académique classique, souvent présentée comme incontournable, ne soit pas compatible avec ses obligations matérielles, et cherche à savoir s’il existe des alternatives viables pour se spécialiser dans la recherche sans passer par ces diplômes.

Enfin, l’étudiant reconnaît que ses questions peuvent paraître naïves, mais il insiste sur le fait que son rêve de contribuer à la recherche est profond, même s’il ignore encore comment le concrétiser de manière réaliste. Son message reflète un mélange de détermination et de découragement, typique des étudiants passionnés mais confrontés aux réalités pratiques et institutionnelles du milieu académique. Il espère obtenir des conseils pour structurer sa démarche, que ce soit pour son projet de fin d’études ou pour son parcours post-diplôme, afin de ne pas abandonner son ambition tout en tenant compte de ses contraintes personnelles. Le fil de discussion qu’il initie vise ainsi à éclairer les étapes concrètes pour s’engager dans la recherche, tout en explorant les possibilités offertes en dehors du cadre universitaire traditionnel.