Les retours d’expérience concernant les précédentes éditions de la conférence Open Data Science Conference (ODSC), en particulier ODSC East à Boston, révèlent des avis contrastés, mais offrent des éléments utiles pour un étudiant en master d’informatique cherchant avant tout à élargir son réseau professionnel et à explorer des opportunités d’emploi. Plusieurs participants soulignent que l’événement attire un public varié, allant des data scientists juniors aux experts confirmés, en passant par des recruteurs et des représentants d’entreprises technologiques, ce qui en fait un terrain propice aux rencontres professionnelles. Cependant, l’efficacité du réseautage dépend largement de la préparation et de l’approche adoptée par les participants.

Pour ceux qui, comme l’auteur de la discussion, privilégient les contacts plutôt que les ateliers techniques, il est conseillé d’arriver avec un CV actualisé et des liens vers un portfolio ou des projets concrets (GitHub, site personnel, etc.), car de nombreuses entreprises présentes organisent des sessions de recrutement informelles ou des stands dédiés. Certains témoignages indiquent que les pauses café, les espaces de coworking et les événements sociaux en marge de la conférence (after-parties, meetups) sont souvent plus fructueux que les présentations elles-mêmes pour nouer des relations. En revanche, les avis divergent sur la qualité des échanges : certains estiment que la densité de participants peut rendre les interactions superficielles, tandis que d’autres rapportent avoir décroché des entretiens ou des collaborations grâce à des discussions ciblées avec des recruteurs ou des alumni de leur université.

Un point récurent concerne l’évolution récente de l’événement. Les retours les plus anciens, parfois critiques, mentionnaient un déséquilibre entre le contenu marketing et les apports techniques, ou une surreprésentation de sponsors peu pertinents pour les profils juniors. Cependant, les participants aux éditions plus récentes (post-2022) notent une amélioration dans l’organisation, avec une meilleure segmentation des espaces (zones dédiées au recrutement, aux startups, ou aux grands groupes) et une programmation plus équilibrée entre conférences inspirantes et opportunités concrètes. Il est également suggéré de cibler les journées les plus fréquentées par les recruteurs, généralement les premiers jours, et de consulter à l’avance la liste des exposants pour identifier les entreprises alignées avec son domaine de spécialisation (IA, data engineering, analyse prédictive, etc.).

Enfin, l’aspect financier est souvent évoqué : le coût du billet (souvent élevé pour un étudiant) et les frais annexes (déplacement, hébergement) peuvent sembler disproportionnés si l’on ne tire pas pleinement parti de l’événement. Plusieurs intervenants recommandent de combiner la participation à la conférence avec d’autres activités locales (visites de campus, rencontres avec d’anciens camarades) pour maximiser le retour sur investissement. Pour un profil comme celui décrit — un diplômé en informatique en quête de visibilité — l’ODSC peut valoir le détour à condition d’adopter une stratégie proactive : préparer un pitch court sur ses compétences, cibler les acteurs clés avant l’événement via LinkedIn, et participer activement aux discussions plutôt que de rester passif. Les retours les plus positifs proviennent généralement de ceux qui ont su transformer les contacts en suivis post-conférence, par exemple en envoyant des messages personnalisés ou en proposant des collaborations sur des projets open source.