Cette étude examine le travail en tant qu'expression de 'timenergy', une combinaison de temps et d'énergie, et son interaction complexe avec le capital. Les auteurs définissent le travail comme une expansion quantifiable et commercialisée de cette 'timenergy', tandis que le capital est caractérisé par sa capacité d'accumulation et d'abstraction. L'étude retrace l'évolution historique du travail, sa nature coercitive et aliénante, et sa transformation à travers l'automatisation et l'intelligence artificielle. En utilisant une simulation basée sur la théorie des jeux et des agents, les auteurs modélisent les interactions entre le capital et le travail dans des processus de production régis par des fonctions de Cobb-Douglas. Les résultats montrent que, malgré une symétrie théorique, les agents apprenants tendent à favoriser les processus intensifs en capital, révélant ainsi l'influence organisationnelle supérieure du capital due à sa capacité d'accumulation. Les auteurs soutiennent que le capital fonctionne comme un système artificiellement vivant, animé par le travail vivant qu'il consomme, et se demandent si la vie peut se maintenir sans les infrastructures du capital dans un avenir de plus en plus automatisé. Cette étude offre à la fois une critique et un cadre pour comprendre la subjugation du travail dans le système capitaliste.
Le document propose une réflexion approfondie sur les implications de l'automatisation et de l'intelligence artificielle sur le travail et le capital. Les auteurs utilisent des modèles théoriques et des simulations pour étayer leurs arguments, fournissant ainsi une base solide pour une discussion sur l'avenir du travail dans un monde de plus en plus dominé par le capital et la technologie.