Le processus de préparation de la version finale d’un article accepté à NeurIPS soulève une question pratique concernant l’emplacement de la checklist (liste de vérification) imposée par les organisateurs. Les instructions officielles, envoyées par email aux auteurs, stipulent que cette checklist doit figurer avant les annexes, afin de faciliter son examen par les relecteurs et les responsables de la conférence. Pourtant, une incohérence apparaît avec le modèle LaTeX fourni sur la page d’appel à contributions de NeurIPS 2025, où la checklist est automatiquement positionnée après les annexes, suggérant une divergence entre les directives écrites et les outils mis à disposition.
L’auteur de ce message exprime une préférence esthétique pour le placement après les annexes, jugeant cette option plus élégante et cohérente avec la structure traditionnelle d’un article scientifique. Pour étayer son point de vue, il mentionne une analyse empirique : parmi une trentaine d’articles NeurIPS déjà publiés sur arXiv en version camera-ready, seul un exemplaire respecte la consigne officielle en plaçant la checklist avant les annexes. La majorité des autres omettent même cette liste dans leur version archivée, ce qui laisse supposer une certaine flexibilité dans l’application des règles une fois l’acceptation acquise.
La crainte principale de l’auteur concerne les conséquences d’un non-respect strict des instructions, notamment le risque théorique d’un rejet administratif de la version finale. Bien qu’il estime ce scénario peu probable — les organisateurs étant avant tout focalisés sur la qualité scientifique du contenu —, il cherche à s’assurer que cette entorse mineure à la mise en page ne compromettra pas la validation définitive de son article. La question sous-jacente porte donc sur le degré de rigidité des exigences formelles de NeurIPS, entre le respect scrupuleux des consignes et une marge de tolérance pour des détails perçus comme secondaires.
Ce débat illustre plus largement les tensions récurrentes entre les impératifs logistiques des conférences, qui visent à standardiser les soumissions pour en simplifier le traitement, et les préférences individuelles des chercheurs, souvent attachés à des conventions éditoriales épurées. Il met également en lumière l’ambiguïté qui peut naître lorsque les outils techniques (comme les templates LaTeX) ne reflètent pas parfaitement les directives officielles, laissant les auteurs dans l’expectative quant à la marche à suivre. Dans ce cas précis, l’absence de sanction claire pour les écarts observés dans les versions archivées pourrait encourager une interprétation souple des règles, à condition que la checklist reste présente et accessible.